Le maire désavoué par les deux tiers des trévoltiens !
C’est le résultat du 1er tour des élections départementales du 22 mars.
Seulement un trévoltien sur trois (35% pour être précis) l’a soutenu dans sa tentative de devenir conseiller départemental. C’est un désaveu massif, tout juste un an après son élection à la mairie par près de 55% des électeurs. C’est inédit pour un maire en place, qui dans ce type d’élection, sort toujours largement majoritaire dans sa propre commune, à fortiori quand son parti a le vent en poupe.
Comment analyser ce très mauvais score ?
- D’abord, le non respect de ses engagements : de ne pas être candidat à un autre poste, de baisser les indemnités des élus (avec ses amis de l'UMP, ils se sont votés une hausse de 45% à la communauté de communes), de revoir le projet d’écoquartier et d’exiger un référendum etc. En un an, les reniements sont nombreux.
- Ensuite, la ville est largement immobile. La municipalité n’arrive pas à faire avancer les dossiers. Les travaux d’aménagement pour l’accessibilité de la mairie ont déjà un an de retard, le projet Haissor pour les personnes âgées aussi… sans que l’on sache quand, et si, ils vont réellement démarrer. Les seuls dossiers qui avancent sont ceux qui étaient déjà lancé par l’ancienne municipalité, et encore, il y a des retards (plan commerce, rue des arts, maison des Sires de Villars…).
Même leur seul dossier prioritaire, très idéologique, la vidéoprotection, n’est pas en place un an après !!
- Et que dire des graves erreurs de gestion : 600 000€ d’erreur (recette inscrite deux fois) dans le budget 2014, qu’il a dû corriger sous la pression des élus de la minorité deux mois plus tard. Sans parler des erreurs dans le projet de budget 2015, qu’ils ont fait corriger en commission municipale.
Les trévoltiens le voient bien : il n’y arrive pas, et en conséquence ils l’ont sèchement sanctionné sur ce premier tour. Un désamour durable ?
En tout cas, ce n’est pas en ayant un mandat de plus, celui de conseiller départemental, que les choses vont s’améliorer pour Trévoux. Donc, ne pas voter pour lui le 29 mars est l’intérêt bien compris de Trévoux, et des trévoltiens.
Comme l’a écrit un trévoltien,
aidons-le à tenir ses promesses, en ne votant pas pour lui !